Traité du vin et du sidre - 1589

CHF 9 480.00
2024-03-29
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Caractéristiques

Auteur
LE PAULMIER (Julien)
Date d'édition
1589

4 ff.n.ch., 87 ff. ch.

EDITION ORIGINALE EN FRANCAIS d'un traité qui parut d'abord en latin, à Paris en 1588, sous le titre De vino et pomaceo libri. La traduction est de Jacques de Cahaignes.                                               .

Au sujet de l'auteur, un médecin protestant né dans le Cotentin en 1520 et mort à Caen en 1588, voir la longue notice dans Oberlé. Fritsch 65.

CE VOLUME EXTREMEMENT RARE MANQUE A TOUTES LES COLLECTIONS, telles que Bitting, Schraemli, Lambert, Wescbury, Hom, Crahan, Walterspiel; Simon 951 et Danois l, 390 ne possédaient qu'une réédition de 1894-96.
Manque aussi à Durling.- Cioranesco ne cite que l'éd. en latin.- Frère Il, 366 précise qu'il s'agit du premier traité complet sur le cidre. Simon bacchica 489 - Vicaire 651.

Il s'agit premier traité complet sur le cidre. Son auteur, le médecin protestant Julien Le Paulmier de Grantemesnil (1520-1588), originaire de Saint-Lô, fit ses études à Caen puis à Paris où il suivit les leçons de Fernel pendant 11 ans, Sa carrière fut troublée par les guerres de religion. Après la Saint-Barthélemy, il se retira en Normandie mais sa réputation le fit appeler auprès de Charles IX qu'il guérit d'une maladie dangereuse, avant de devenir le médecin ordinaire du frère du roi, le duc d'Anjou, futur Henri III. Il était apprécié de Montaigne.

« Son confrère Guy Patin dit, dans ses lettres, que c'était un rusé Normand qui faisait venir de Normandie du cidre, boisson alors presque inconnue des Parisiens; il y mêlait quelques drogues et vendait un écu la bouteille ... Sa croyance dans l'efficacité du cidre daris certaines maladies était basée sur l'expérience qu'il en avait faite lui-même. Après avoir échappé à la Saint-Barthélemy et vu sous ses yeux massacrer plusieurs de ses amis, il fut atteint de palpitations de cœur dont il guérit par l'usage de cette boisson. Paulmier amassa, en vendant son spécifique, une fortune énorme pour son temps» (Pluquet, BibI. de la Manche, p. 279).

« Son traité est une œuvre de caractère technique, pleine de renseignements très précis sur la culture du pommier à cidre, la façon de faire le cidre, et les divers caractères de cette boisson », a écrit Michel Reulos en tête d'un récent fac-similé de cette édition. Le chapitre sur le vin s'arrête au f. 27, celui sur le cidre commence au f. 33. Entre les deux se trouve une Apologie du Translateur, contre l'usage du Vin, & du Sidre sans eau. Ce translateur, Jacques de Cahaignes (1548-1612), normand lui aussi, était un élève de Le Paulmier.